Premier d’une série de films documentaires réalisés par le Service cinématographique de l’armée et consacrés à la seconde guerre mondiale, « Bataillon de choc » porte sur l’entraînement des parachutistes de cette unité d’élite formée en 1943, au centre d’entraînement de Staoueli en Algérie (1).
Algérie
Les jeunes gens arrivant au Centre régional de vol sans moteur du djebel Diss (Algérie) ont déjà dans leur bagage de solides connaissances théoriques dans le domaine du modélisme de planeurs et du vol à voile.
En complément du portfolio, sont proposés des extraits issus de quatre films amateurs (sur les douze conservés à ce jour à l’ECPAD) tournés par des soldats au cours de la guerre d’Algérie.
Le réarmement de l’armée française à partir du début 1943 est rarement évoqué et ne constitue pas un événement aussi impressionnant que les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, il est absolument déterminant car il marque le début d’une renaissance de l’armée française
Bande-annonce de l’exposition temporaire « Algérie 1830-1962, avec Jacques Ferrandez », au Musée de l’Armée.
Ce film nous présente les hélicoptères de la base GH2 d’Aïn Arnat qui constitue le support de ces appareils opérant dans l’est algérien, et nous montre aussi des exemples d’utilisation concrète des ces hélicoptères.
Dans l’après-midi du 28 mars 1962 à Oran, les forces de l’ordre, appuyées par des blindés et des éléments d’Infanterie, cernent les quartiers Carteaux et Melis.
Le général Ailleret ordonne la riposte et engage des chars dans la bataille. Les militaires bouclent Bab-el-Oued et prennent position dans les rues.
Dans la nuit du 4 au 5 mars 1962, opposée aux discussions relatives aux accords d’Evian, l’Organisation armée secrète (OAS) a plastiqué les boutiques des quartiers d’Alger tels que Bab-el-Oued,la Casbahou Belcourt.
Ces rushes muets tournés par les opérateurs du SCA pour le magazine des armées montrent les interlocuteurs du président de la République quand il se rend sur le terrain pour s’informer. Parmi les personnalités qui accueillent le président on reconnait le général Challe (en uniforme d’aviateur).
Cet extrait montre la visite du général de Gaulle à Oran. Plus tard, à Mostaganem il dit, à la fin d’un discours : « vive l’Algérie française ». C’est la seule fois au cours de ce voyage qu’il reprend le slogan des anti-indépendantistes.