Le début de l’année voit une réorganisation technique des forces françaises déployées. En effet, les forces spéciales qui, sous les ordres des américains participaient à l’opération « Enduring freedom », sont retirées du théâtre afghan.
Après 6 mois à la tête du RC-C (Commandement de la région centre) sous les ordres du Général de Villiers, la France transfère en avril le commandement de cette région à la Turquie.
Dans le même temps, la France met en place une seconde OMLT (Operational mentoring and liaison team) au sein de laquelle une cinquantaine de soldats français conseille les militaires afghans d’un bataillon (kandak) à tous les échelons hiérarchiques de ce dernier.
Les effectifs français présents en Afghanistan, sont alors de 1 100 militaires.
Dans ce cadre, les reporters de l’ECPAD témoignent de l’action des soldats français sur le terrain. Les missions prennent trois orientations principales :
– La présence sur le terrain par des patrouilles conjointes avec les forces afghanes de l’armée et de la police. Ces patrouilles permettant aux militaires français de nouer des contacts fructueux avec la population,
– Avec l’opération Epidote et les OMLT, la formation de l’armée nationale afghane (ANA) avec comme objectif à terme de la rendre autonome
les actions d’assistance et d’aide à la population organisées par les responsables des opérations civilo-militaires (CIMIC).