Reportage sur l’hôpital complémentaire d’armée de Montolivet, près de Marseille : les locaux et les différents services de l’hôpital.
On pénètre successivement dans les pavillons bien distincts des troupes coloniales, des officiers et des indigènes. Dans leurs salles de blessés respectives, des infirmières et des médecins y rendent visite aux blessés et leur prodiguent des soins, tandis que d’autres malades se reposent.
Le personnel médical s’affaire également dans le poste de radiologie, la salle d’opération, la salle de matériel chirugical, la lingerie, la pharmacie et le laboratoire.
Dans le magasin, on distribue des vêtements de sortie aux blessés. Les vues des cuisines, de la boucherie, des machines à laver la vaisselle, d’une distribution de pain et de vin donnent une idée des installations consacrées à l’intendance.
L’hôpital offre aussi un foyer, un jardin dans lequel sont données des représentations théâtrales, une salle à manger et de repos pour les infirmières, des ateliers de menuiserie et de ferronnerie.
Le reportage s’achève sur deux vues générales de l’hôpital et du jardin.
NOTE : Les Hôpitaux complémentaires d’armée (HCA), d’une capacité hospitalière de 500 lits, ainsi que des Ambulances chirurgicales lourdes, des Ambulances légères et des Ambulances médicales d’armée, un laboratoire d’armée (bactériologie et chimie) et un laboratoire Z (gaz de combat et médecine légale), prennent place à côté des Hôpitaux d’évacuation primaire (HOE 1). Ces derniers, au nombre de un par corps d’armée en principe, se trouvent dans la zone dite des étapes et doivent compléter le triage fait à l’avant, assumer la catégorisation des blessés et des malades, traiter sur place les urgences et évacuer les autres.